Wang Zhiping saisit le pas des anges…
Texte de présentation de l’exposition Zhiping Wang à la galerie Amana (Aix en Provence)
Wang Zhiping saisit le pas des anges dans sa peinture qu’il affiche sur la toile.
Privilège ? Travail ? Exception ? C’est en tout cas le fruit d’une longue carrière où les trois composantes s’entremêlent.
« Ce qui me rend heureux, c’est de pouvoir communiquer partout et avec n’importe qui par am peinture. Cela compense l’usage difficilement maitrisé des langues et surtout ce sentiment d’insatisfaction perpétuelle ».
On l’aura compris, Zhiping est un homme modeste. Il rêve d’atteindre la lune et tend des échelles de soie pour tenter d’y parvenir. Il peint le rêve éternel de décrocher cette boule de lumière qui éclaire l’obscurité de nos vies par trop habituelles, l’anywhere out of world de Baudelaire, le voyage d’Ulysse, le miroir brisé d’Alice, celui de Cocteau. Klimt, Hunderwasser…
De tous ces artistes mus par un epoésie de l’Ailleurs qui captive et prend la main de celui qui accepte d’y prêter son regard.
Marie kern