Pour faire le portrait d’une femme
Si George Sand et Sarah Bernhardt n’ont fait que se croiser, en leur temps, il était stimulant d’imaginer en miroir ce que la vie de ces deux femmes pouvait inspirer de libres réflexions. C’est à cette confrontation, développée théâtralement ainsi que le faisait George Sand, elle-même, dans son « petit théâtre » domestique de Nohant avec ses proches, que Marie Kern nous invite. Avec pour prétexte la passion de Sarah Bernhardt pour la peinture, il était aisé de rendre hommage au modèle tout en réalisant le portrait de George Sand. Et ne sommes-nous pas comme Sarah, constamment à la recherche d’images à investir, de vies à imiter, d’utopies à rêver en poursuivant toujours l’inépuisable but où l’ultime désir se nomme calme et harmonie.