Ce site est le fruit d’un long parcours, 20 ans ! Ah oui bon poids ! 20 ans d’études, d’errance, d’essais littéraires divers, d’utopies voir d’imaginaires furieux pour en arriver là, « Vous êtes ici », comme sur une carte pour touriste esseulé, au beau milieu d’un chemin où la raison prend enfin ! le dessus pour le meilleur et certainement pas pour le pire.
Se situer, me situer, c’est l’étape fondamentale pour tout citoyen conscient de son pouvoir extrême, changer le monde. Ce n’est pas une utopie, c’est une réalité. Chaque citoyen lambda a le pouvoir de changer le monde, la preuve il change, en mal forcément puisqu’aucun gouvernement n’a jusque là eu le courage d’énoncer les vérités qui transformeraient la foule en peuple responsable et non le contraire (comme Victor Hugo disait bien cela !), de promouvoir une éducation de la raison et une économie du possible, tout simplement.
Se situer, situer le monde, ses nécessités. Elles sont bien sûr écologiques, humanitaires et responsables, j’entends par là responsables face à tous les êtres vivants, animaux non humains si mal traités et si profondément exploités.
J’ai choisi cette cause de l’animal car il faut faire un choix, on ne peut mener tous les combats à la fois. Je n’en admire pas moins ceux et celles qui se battent pour leurs droits, ces pays martyrisés par les guerres, humiliés par l’économie du plus fort, souvent déstructurés par une démographie galopante qui ne peut pas contribuer au bien être des peuples ; j’ai choisi mon combat parce que l’éparpillement ne sert à rien d’autre qu’à l’affaiblissement et au discrédit.
Pour cela j’appréhende une écriture différente de celle que j’avais auparavant, une écriture tournée vers l’utilité publique qu’elle soit professionnelle (je reste sensible à l’univers artistique et linguistique, c’est de formation) ou combattive.
Parallèlement j’envisage l’organisation de conférences où l’information et le langage reprennent leurs vraies valeurs, celles de la transmission et de l’échange.
En prévision le 25 avril à Marseille, un débat autour de la thématique Ethique et responsabilité face à l’exploitation animalière.
J’aimerais, pour citer le grand linguiste Alain Bentolila, utiliser le langage contre cette barbarie de l’exploitation du plus faible et l’animal est vraiment le plus faible qui soit.
Et lorsque l’on s’occupe de l’animal on s’occupe finalement de l’humain puisque humilier le plus faible c’est perdre l’intégrité de son humanité.
C’est beaucoup d’ambition certes mais que vaut la vie sans ambition, sans prétention aussi, celle d’être un humain responsable face à une société parfaitement irresponsable, le chemin est ouvert !